Les maisons d’école et la Mairie
Avant la révolution de 1789, les communes nommaient les maîtres d’écoles. Toutes les dépenses de l’instruction primaire tombaient à la charge des habitants. À cette époque, la maison d’école était un logis qui ne se distinguait en rien des habitations des autres paysans.
Le 23 janvier 1849, la commune se porte acquéreur à Morteaux d’une maison pour servir de maison d’école et de mairie avec un local pour le rangement des archives. En 1878, la mairie entreprend un important programme de travaux de réparations et d’amélioration des locaux et complète le mobilier en faisant l’acquisition d’une table et des chaises.
En 1884, l’école des garçons confiée à un instituteur laïque comprenait une classe avec un maître pour 34 élèves. Classe unique de 50 m² parfaitement éclairée et chauffée par un poêle, elle possédait un préau couvert de 100 m2 et une cour de 260 m². .La classe se trouvait à l’époque dans la salle de réunion du conseil, la mairie étant dans le bureau actuel de l’agence postale.
L’école des filles dirigée par des religieuses de la communauté d’Isigny était située dans l’ancien presbytère à côté de l’église du Petit-Couliboeuf ; elle appartenait à la commune et avait 45 élèves. Parfaitement aérée et bien éclairée, elle était chauffée par un poêle.
En 1880, la commune fait construire une nouvelle salle de classe et un préau avec vestiaire. L’ancienne classe se trouvait dans la salle à manger du logement de l’instituteur.
En juin 1922, les deux écoles deviennent des classes mixtes. En février 1952, le conseil décide de la construction d’une école au Grand-Couliboeuf. En avril 1953, il demande la création à Morteaux d’un groupe scolaire de 3 classes avec logement d’adjoint en raison de l’insalubrité de l’école du Petit-Couliboeuf qui sera mise en vente en juillet 1960.
La tempête de 1999 ayant détruit la classe enfantine située au Grand-Couliboeuf, une maternelle composée de 2 classes et d’une salle de repos est implantée à proximité du groupe scolaire. Elle est inaugurée le 22 février 2002.