Médecin juif roumain, il va être victime de la politique xénophobe du milieu médical des années 30 et 40, et de la politique antisémite instaurée par le régime de Vichy. 

De ce fait, en février 1941, il doit cesser ses activités et quitter son cabinet médical. 

Toutefois, il reste à Morteaux et il est accueilli au café-hôtel près de la gare (2, place de la Gare) où, malgré les interdictions de pratiquer qui le frappent, il continue d’exercer pour le bien des Coulimortein.e.s.

En réaction aux sabotages des 16 et 30 avril 1942 sur la ligne Paris-Cherbourg (à Airan près de la gare Moult-Argences), les autorités allemandes désignent les noms d’une centaine de personnes communistes et juives à appréhender. Le docteur Grunberg est donc arrêté comme otage, le 2 mai 1942. Emprisonné à Falaise puis relâché, il est de nouveau arrêté dans la nuit du 7 au 8 mai 1942 et emmené au Petit-Lycée à Caen. Son nom est inscrit sur la plaque commémorative qui s’y trouve.

Il est d’abord interné au camp de Compiègne-Royallieu (60) puis le 6 juillet 1942, il est déporté dans le convoi de répression dit des « 45000 » vers Auschwitz, où il est enregistré sous le numéro 46280.

Le docteur Marc Grunberg meurt à 36 ans, le 12 août 1942, officiellement d’une pleurésie, mais plus probablement assassiné dans les chambres à gaz.