Manoir de Bras de Ferde-bras-de-fer

Fief appartenant en 1674 à Christophe de Coulibœuf, écuyer.

Manoir construit au 18e siècle pour la famille de Bras de Fer. Famille aux origines très lointaines. En effet, un Guillaume Bras de Fer surnommé ainsi à cause de sa force extraordinaire fut le 1er chef des Normands dans le royaume de Naples. En 1035, il se mit avec ses hommes au service du Prince de Salerne. Il devint par la suite Prince en Sicile et en Italie. Beaucoup de membres de cette famille furent écuyers.

Cette famille possédait des terres à Morteaux dès 1396.

Un Jean de Bras de Fer fut vicomte à Falaise en 1287 et un autre descendant fut curé de Morteaux en 1479. Au XVIIIème siècle le fief de Coulibœuf appartenait à Elise de Bras de Fer. Un Bras de Fer fut Maire de Morteaux de 1816 à 1830.

Charles de Bras de Fer né à Morteaux en 1810 ancien élève de St-Cyr, fut Colonel au 42ème régiment de ligne et fut promu officier de la légion d’honneur.

Armoiries : de gueules, à trois mains droites (dextres) d’argent posées 2 et 1

Le manoir appartient aujourd’hui à la famille Bisson qui l’a acquis dans les années 1900.

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Le 14 septembre 1898, le Conseil Municipal prend connaissance de la demande faite auprès de M. de Bras de Fer, propriétaire en vue de l’élargissement de la place Deslandes et de la route 148.

En lettre du 28 aout 1898, M. de Bras de Fer propriétaire à Morteaux avait consenti à céder gratuitement la parcelle nécessaire à cet élargissement. Le Conseil accepte cette donation; une demande sera formulée auprès du service vicinal pour obtenir de l’administration une subvention pour la construction d’un mur monté au frais de la commune. Devant l’insistance des Conseillers de Morteaux de vouloir faire disparaître un petit fruitier pour l’aspect et le danger pour la circulation, M. de Bras de Fer consent le 16 janvier 1899 avec regret à la démolition de celui-ci. Cette nouvelle cession sera consentie à titre gracieux à la condition qu’un nouveau fruitier soit reconstruit à l’angle de la rencontre des 2 murs. Celui-ci devra être reconstruit à l’identique afin que la vue du remplaçant soit au moins aussi agréable que celle de l’ancien.

M. de Bras de Fer exige qu’un engagement écrit et signé conjointement par l’administration et la commune soit établi afin que ces conditions soient acceptées et fidèlement exécutées.

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