Lavoir communal

Deux lavoirs ont été construits en 1894. Le premier au pont sur la Dives et le second à Couliboeuf.

Une lavandière désigne toute femme qui lavait autrefois le linge essentiellement avec des cendres et de l’eau chaude, puis à la main ou au battoir, dans un cours d’eau ou un lavoir. 

La boîte à laver
Cette petite caisse en bois, ouverte à l’arrière, servait aux femmes à s’agenouiller au devant de la planche à laver ou parfois directement au bord de l’eau. Elle était garnie de paille ou de chiffons apportant un peu plus de confort aux genoux. La laveuse la laissait suspendue sous le lavoir ou l’amenait à chaque fois avec elle, dans sa brouette. Nommée par dérision « carrosse »,

La brosse
Cette brosse en chiendent, avec ses poils très durs, était nécessaire pour frotter le linge sur la planche à laver et éliminer toutes les taches. Le chiendent est le nom commun de plusieurs graminées aux rhizomes traçants, à croissance rapide dont une espèce est cultivée pour son emploi en brosserie.

Le savon
La laveuse l’emportait au lavoir, avec sa brosse, à chaque lavage. Un savon, type savon de Marseille

Le battoir

En bois, il servait à la laveuse, à battre le linge mis en boule sur la planche à laver pour en faire sortir l’eau

 

La brouette
Autrement dit, la bèrouette, indispensable pour transporter le linge et les ustensiles de la laveuse jusqu’au lavoir qui était, quelquefois, bien éloigné du domicile. Le trajet retour, pour remonter la pente depuis le lavoir, était bien pénible.

Le 1 juin 1893, le maire soumet au conseil le projet de construction de lavoirs publics à Couliboeuf et à Morteaux.