Histoire de Morteaux-Coulibœuf

Morteaux-Coulibœuf est le chef-lieu d’un canton de 20 communes. Il s’étend sur 1176 ha. Son altitude est de 42 m.

En 1857, Napoléon III décrète la fusion des communes de Morteaux et de Coulibœuf. La commune prend le nom de Morteaux-Coulibœuf.

Le village est traversé par 3 cours d’eau : le Traînefeuille et l’Ante rejoignent la Dives.

La Dives (ou la Divine) fleuve côtier de 100 km, résurgence d’un cours d’eau souterrain du pays d’Exmes coule paisiblement dans un lit étroit. Jadis, elle aurait recouvert les prés formant un semblant de lac ou de marais aux eaux stagnantes. Ces mortes-eaux servirent à désigner le lieu.

Concernant Coulibœuf l’origine est plus controversée, mais l’étymologie la plus vraisemblable viendrait d’un ancien couloir aux bœufs rejoignant la foire moyenâgeuse de Guibray.

Le village est constitué de plusieurs hameaux dont les principaux sont : Cantepie, Ste Catherine, le Hameau, Blocqueville, le Petit Coulibœuf, le Grand Coulibœuf, le Logis, le Home, etc.

Une voie romaine dite : Chemin Hausse du Duc Guillaume traverse la commune.

Quatre familles célèbres : d’Oilliamson,   de Bras de fer,   de Coulibœuf   et   de Blanchard, marquèrent l’histoire locale. Leurs armoiries figurent sur le blason du village. Leurs demeures sont toujours visibles en sillonnant la commune.

La nef de l’église de Morteaux, monument gothique du début du XIIIème siècle est remarquable par son ensemble. Une tour moderne ajoutée à l’extrémité occidentale cache un portail classé fort riche avec des chapiteaux élégants.

Dans l’église de Coulibœuf, moitié gothique, moitié moderne, deux épitaphes incrustées dans le chœur rappellent l’assassinat au Pont Angot en 1626 d’Henri d’Oilliamson et de son serviteur par un seigneur de Vicques. Dans le cimetière de Coulibœuf repose l’abbé Corday, oncle de Charlotte Corday qui assassinat Marat.

En 1859, la ligne de chemin de fer Coulibœuf-Falaise fut inaugurée. Elle permit de développer le canton pendant de nombreuses années.

Vous pourrez aussi découvrir au gré de vos promenades, une ancienne Justice de Paix datant de 1877, une ancienne prison (violon municipal) ainsi qu’une ancienne gendarmerie.

Les habitants de la commune, les Coulimorteines et les Coulimorteins vous invitent à passer d’agréables moments à la découverte de leur village.

Le blason de la commune représente les armes des Quatre familles célèbres qui ont marqué l’histoire locale : les d’Oilliamson,   de Bras de fer,   de Coulibœuf   et   de Blanchard.

Écartelé: Au premier d’azur à l’aigle d’argent soutenu d’un tonneau d’or, au deuxième d’azur aux 3 croissants d’argent, au troisième de gueules aux 3 gantelets d’argent, au quatrième d’azur à la tête de bœuf accorné d’or.

 

Devise : « ubi quietas ibi civitas » (ici la quiétude, ici la patrie)